L’accès au crédit constitue un levier majeur pour les jeunes souhaitant financer études, projets personnels ou professionnels. En 2025, MyLoan24 FR a analysé les données du marché français afin d’évaluer la facilité d’accès au prêt pour les jeunes de 18 à 29 ans. Voici une exploration détaillée des résultats et tendances.
Part des jeunes emprunteurs : un quart des demandes
Les jeunes de 18 à 29 ans représentent 21,18 % des demandes de prêts enregistrées au mois d’avril 2025. Cette part, bien qu’importante, reste inférieure à celle des trentenaires (26,16 %) et quadragénaires (24,01 %), indiquant une légère barrière d’accès pour les plus jeunes, souvent liée à une stabilité financière encore en construction.
Des plateformes comme MyLoan24 FR permettent toutefois de réduire cette complexité grâce à une démarche digitalisée et rapide, favorisant un premier accès au crédit.

Un élément structurant est la nature de leur contrat de travail. Seuls 63,97 % des demandeurs sont en CDI, tandis que 11,36 % sont étudiants, 5,79 % travailleurs indépendants et 6,01 % retraités. Les jeunes se retrouvent souvent dans les catégories précaires (étudiants, CDD, indépendants), ce qui affecte leur accès au crédit.
Des projets centrés sur la consommation personnelle
L’analyse montre que 66,77 % des prêts demandés relèvent du prêt personnel, suivi par le crédit auto (18,45 %) et les prêts travaux (6,05 %). Ces chiffres suggèrent que les jeunes recourent principalement au crédit pour financer leur quotidien ou leur mobilité.

Les crédits pour les vacances, loisirs ou le rachat de crédit restent marginaux chez cette tranche d’âge, respectivement à 5,48 % et 3,25 %. Ce positionnement reflète des priorités d’investissement immédiat plutôt qu’une stratégie d’endettement structurée ou de refinancement.
Revenus modestes, mais seuil minimal respecté
La majorité des demandeurs, toutes tranches d’âge confondues, se situent dans la fourchette de 2.000 à 3.500 EUR par mois. Précisément, 38,81 % gagnent entre 2.000 et 2.500 EUR, 25,06 % entre 2.500 et 3.000 EUR, et 11,98 % entre 3.000 et 3.500 EUR. Les revenus inférieurs à 2.000 EUR représentent 14,55 % du total, ce qui peut être un frein pour les jeunes aux ressources limitées.

Notons toutefois qu’une infime partie seulement (0,13 % à 0,39 %) gagne plus de 5.000 EUR mensuels, ce qui positionne les jeunes dans la moyenne basse du spectre de solvabilité. Cela complique l’obtention de montants élevés ou des taux avantageux.
Un accès quasi exclusif pour les non-propriétaires
Une donnée éloquente : 95,88 % des emprunteurs ne possèdent pas de bien immobilier. Cette statistique, directement corrélée à l’âge, montre que la jeunesse est synonyme de location ou de colocation, sans apport patrimonial pouvant servir de garantie.

Cette absence de garantie matérielle complique le traitement favorable de leur demande. Pourtant, les jeunes continuent à solliciter activement des financements, avec une demande soutenue notamment en Île-de-France (18,09 %) et en Auvergne-Rhône-Alpes (11,31 %), régions dynamiques en emploi mais à coût de la vie élevé.
Un comportement digitalisé mais concentré en semaine
Les données révèlent une forte activité de demande de prêts durant les jours ouvrés, avec un pic le jeudi (17,21 %) et une baisse notable durant le week-end (dimanche : 10,42 %). Cela peut refléter une gestion administrative faite sur les horaires de bureau, souvent via des interfaces en ligne.

Ce comportement souligne l’importance pour les jeunes de disposer d’interfaces fluides et accessibles pour maximiser leurs chances de succès.
Conclusion
En 2025, les jeunes Français ont un accès partiellement facilité au crédit. Si leur part de demandes reste significative, leur situation professionnelle instable, leurs revenus limités et l’absence d’actifs freinent leur accès aux meilleurs taux ou aux montants élevés. Toutefois, les plateformes comme MyLoan24 FR permettent une démocratisation de l’accès au crédit grâce à des procédures digitales et rapides, particulièrement appréciées par cette génération.
« Le défi de cette génération n’est pas la volonté d’emprunter, mais les critères auxquels elle doit répondre. Notre mission est de créer un environnement où ces barrières tombent progressivement. » – Andreas Linde, expert financier et CEO de MyLoan24.
Pour améliorer cette situation, il conviendra de développer des offres adaptées aux jeunes actifs et étudiants, incluant la souplesse dans les critères d’éligibilité et l’accompagnement dans la construction de leur historique de crédit.